Un bébé à la plage
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[ Article publié le 24/04/2017 ]
Il faut dire que j’avais bien saoulé tout le monde, « vous allez me voir revenir bronzée comme une tahitienne, les cheveux blonds délavés par le soleil ! ». Super « bonnasse » quoi.
J’avais juste oublié un détail
J’avais juste oublié un détail : je suis maman maintenant ! Bêtement, je n’avais pas réalisé que le planning de mes vacances au soleil d’antan, qui se résumaient à une exposition de 11h à 17h, cocktail dans une main, et roman à l’eau de rose dans l’autre, n’était pas vraiment compatible avec « bébé ». Etonnamment.
Après 15 jours de vacances au « soleil », me voici de retour, blanche comme un linge, parce qu’un bébé ne se met pas au soleil 8h par jour, qu’il ait ou non un bob et une combi anti-UV. En fait, un bébé ne va même pas du tout à la plage, et oui, pour peu qu’il rampe, il va se jeter dans le sable, le manger, s’en mettre dans les yeux, et fatalement le sable va s’immiscer dans la couche ce qui va donner lieu à une belle mycose comme on les aime pour cause d’humidité et de chaleur propice à la prolifération de ces chers petits champignons. Joie.
Ces vacances, elles étaient parfaites !
Alors on s’adapte. On va à la piscine… à 8h du matin vu que de toute façon on est réveillé depuis 6h30. On fait une sieste avec bébé de 13h à 15h, on visite la ville, les musées, et puis on est couché à 22h, un livre dans la main mais pas ouvert car on est trop fatigué pour le lire…
Mais ne vous méprenez pas, on peut avoir l’impression que je me plains, mais en fait, ces vacances, elles étaient parfaites !
Parce que, qui dit lever à 6h30, dit : admirer le lever du soleil un café à la main, le sourire de bébé en prime ! Et puis pas d’exposition solaire a permis de ne pas gâcher le (peu) de mon capital solaire restant et à éviter les badigeonnages de Biafine pour cause d’exposition entre midi et 14h. On a aussi pu faire des activités à tour de rôle, ce qui a permis de bien en profiter et d’avoir des choses à se raconter le soir : « Alors ce tour en paddle ? C’était ouf, bon par contre j’ai perdu mes lunettes dans l’eau…à cause du vent ! », « Mais chéri un jour tu perdras ta tête ! » « Oui bon … et toi le ski nautique ? », « J’ai retrouvé mes 15 ans, je me suis même fait draguer par le mono… et je ne suis pas tombée ! » « Super chérie… je t’aime».
En somme c’était des vacances pépères de trentenaires avec enfant, et vous savez quoi ? J’ai kiffé grave ! Vivement le ski sans ski !
Cet article a été rédigé par Marion Finzi du blog Goguette Trotter