La capacité des jouets à surveiller les enfants peut faire peur. Certaines créatures en peluche ne font qu’enregistrer une période d’activité ou une localisation, d’autres sont capables de stocker des photos ou d’écouter et répondre aux questions d’un enfant.
Ces jouets se connectent sans fil avec des bases de données en ligne pour reconnaître les voix et les images, pour identifier les requêtes, les commandes et les questions des enfants. On prétend qu’ils offrent une nouvelle expérience de jeu, ou qu’ils permettent d’acquérir des compétences en lecture, en écriture ou relations sociales.
Le problème avec ces jouets connectés est qu’ils soulèvent des questions de confidentialité. Or, les enfants sont un public particulièrement fragile et peu averti. Pour protéger la vie privée de votre enfant, prenez le temps de vérifier quelles informations sont collectées et quelle utilisation en sera faite.
Comme Facebook a partagé les données de ses utilisateurs avec Cambridge Analytica, les fabricants de jouets sont eux aussi susceptibles de partager les informations qu’ils collectent sur les enfants avec d’autres sociétés.
Les flux de données peuvent même aller dans les deux directions et les jouets pourraient être utilisés pour faire la publicité de sociétés tierces, d’après les préférences de l’enfant.
L’entreprise qui produisait la poupée My Friend Cayla a notamment tenté le coup du placement de produit en lui faisant parler de son film Disney préféré.