Une expérimentation curatoriale
« Alors que nous étions à la recherche d’un titre pour ce projet, nous étions soudainement happé·e·s par le “boogie”. Les significations du mot sont multiples. De la référence musicale apparente à l’une des dernières œuvres de Mondrian, en passant par Dragon Ball Super, une orthographe datant de la fin du dix-neuvième siècle pour signifier une boule de mucus dans le nez, un personnage de dessin animé argentin utilisé comme une parodie de l’extrême droite, le titre d’un film de Paul Thomas Anderson de 1997, une récente exposition de l’artiste Alexis Blake, et probablement d’autres à découvrir et à approfondir…
Boogie, est vivant, complexe et évolutif. Certaines connotations plus agréables que d’autres. Il s’agit de reconnaître ses diverses facettes, de suivre son rythme et d’embrasser sa complexité, ses résonances et dissonances. Ne soyons pas dupes, on tâchera de ne pas être passif·v·e·s. Boogie, prospèrera tant qu’on s’engagera. Son rythme est graphique, sa tonalité ronde dans la bouche.
Notre exploration du Boogie, tente de susciter des nouvelles perspectives sur l’expérimentation curatoriale. Nous le voyons comme une méthode pour insuffler à notre travail des spontanéités uniques. Ainsi, les espaces d’exposition du rez-de-chaussée se transformeront en laboratoire d’expérimentations curatoriales et artistiques que la méthode du Boogie, viendra articuler. Des collaborations avec des artistes et autres créatif·v·e·s sont en cours et se préciseront courant de l’été. »
Charles & Stilbé, juillet 2024
Image : Écriture sténographique du mot « boogie »